Ce dont on vous parle aujourd’hui c’est d’un moment, un moment saisi sur la bande, avec toutes ses émotions, toute sa pulsation vitale, son essence, c’est l’insoutenable légèreté de l’être faite musique, c’est l’aperçu d’un printemps toujours fleuri et terrible, c’est puissant et triste, fragile et volubile, c’est une évanescence dans le ciel de New York au printemps qui prend racine à Istanbul, c’est Glimpses of an Eternal Bloom, le premier disque de l’artiste turc Berk Icli.
Et c’est le genre de disque, sublime et élégant, dont il est dur de parler, mais d’ailleurs n’est-ce pas là la caractéristique première d’un bon disque, susciter l’écoute silencieuse plutôt que le logos ?! De formation classique et jazz, Berk Icli ne se refuse rien, ni piano mélancolique, ni sample ou field recordings, ni compositions subtiles, ni violons aériens, ni plongées asiatisantes… Il nous fait basculer tout du long de son œuvre inaugural entre Chopin et Toumani Diabaté, entre Philip Glass et Kamaal Williams, entre Koki Nakano et Mo Kolours… bon, on va arrêter ici le name dropping !
De toute façon il vaut mieux vous laisser écouter le disque, vous conseiller fortement de le prendre par un bout et de vous laisser conduire jusqu’à l’autre, et de profiter de ce voyage à la fois poétique, introspectif, et musical ! Et de réitérer nos remerciements du titre de ce post, Berk Icli, merci pour ce moment, merci pour Glimpses of an Eternal Bloom !
Berk Icli – Glimpses of an Eternal Bloom :
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