C’est le 16 septembre 2004, que la pionnière du jazz africain, Dolly Rathebe, nous quittait. Cette grande chanteuse, fut une des grandes voix du jazz sud-africain. Repérée en 1948, lors d’un picnic à Johannesburg, par un agent de la Gallo Record Compagny (un des plus gros label sud-africains, qui ont signé des artistes comme Miriam Makeba, les Mahotela Queens, ou encore Hugh Masekela), elle ne tardera pas à trouver le succès ; d’abord dans un film Jim Comes To Jo’Burg, en 1949, puis comme chanteuse, notamment avec les Elite Swingsters.
Mais durant les années 70, les difficultés économiques et le durcissement de l’apartheid, freinent les activités du groupe, et contraignent Dolly à se produire dans la clandestinité. Ce n’est qu’en 1989 qu’elle refonde les Elite Swingsters, avec lesquels elle sortira plusieurs albums. En 2001, elle recevra un prix pour l’ensemble de sa carrière au South African Music Awards.
Mais son engagement fut aussi politique et social, pour l’émancipation de la femme sud-africaine, mais aussi au coté de Nelson Mandela, ce dernier lui rendra hommage à sa mort. Elle fut, à titre posthume, décorée de l’ordre d’Ikhamanga pour sa contribution à la musique sud-africaine et sa lutte pour un idéal de justice, de liberté et de démocratie.
https://www.youtube.com/watch?v=Jgt3NTqg2sU&feature=player_detailpage
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