Brighter The Days d’Omar, le manifeste lumineux d’un géant discret

Quand Omar Christopher Lye-Fook revient avec un album, ce n’est jamais une simple livraison musicale, c’est un événement, un manifeste, une offrande. Avec Brighter The Days, son neuvième album studio qui sort en juin chez BBE Music, le pionnier de la soul britannique signe une œuvre aussi dense que lumineuse, comme un rayon de soleil filtrant à travers les nuages d’un Londres post-soul, entre broken beat et jazz orchestral. Trente ans de carrière, une MBE en poche (distinction honorifique britannique : Member of the British Empire), une discographie culte… et pourtant, Omar continue de creuser son sillon avec l’élégance tranquille de ceux qui n’ont plus rien à prouver mais tout à partager.

En collaboration avec Greg Boraman (Impressive Collective), déjà à ses côtés depuis The Man (2013), Omar pousse ici son art à un degré d’alchimie rare. Brighter The Days, c’est une fresque moderne et organique, où les cuivres dialoguent avec des samples rugueux, où les cordes s’élèvent avec la grâce d’une symphonie urbaine, et où la voix chaude et unique d’Omar flotte, guide, enlace. Le tout, porté par une constellation d’invités prestigieux : de Paul Weller à India.Arie, de Giggs à Raheem DeVaughn, de Ledisi à Jeru The Damaja de Gang Starr. Chaque apparition est une pierre précieuse enchâssée dans une mosaïque sonore aussi ambitieuse qu’intime.

Omar le dit lui-même : « Chaque album est une évolution. Mais celui-ci, c’est peut-être mon magnum opus. » Et on veut bien le croire. Car derrière la virtuosité, il y a cette urgence douce, cette foi dans la beauté du quotidien. « There’s Much Love In The World » nous serre le cœur avec ses harmonies pleines d’espoir. « Research » (avec Honey Larochelle) nous propulse sur la piste avec sensualité. Et « This Thing Called Life » résume le propos : la vie est courte, fragile, alors autant la vivre en paix et en musique.

Avec Brighter The Days, Omar ne se contente pas d’illuminer nos oreilles : il éclaire nos âmes. Un disque comme un acte de foi dans l’humanité, un groove comme un antidote aux jours gris.

Omar – Brighter the Days :

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