Après un premier volet de ses aventures silencieuses et un sublime clip autour de l’amour maternel, l’artiste tunisienne Azu Tiwaline est de retour avec la parution de la deuxième partie de son diptyque électronique, Draw Me A Silence Part. II… Enfin, un silence comme celui de la nature, c’est à dire de ce silence qui sait dès le premier instant imposer sa carrure sereine, son calme auguste, et puis, et puis on écoute le silence, et on découvre le bruissement du vent, le pépiement d’un oiseau, là son battement d’ailes, quelque chose qui glisse dans l’herbe, ou plutôt dans le sable, le cliquetis humain lointain… voilà un peu à quoi ressemble le silence de Azu Tiwaline.
Depuis son Sahara, elle s’emploie à mettre en œuvre des constructions sonores subtiles, des superpositions architecturales de samples de criquets et de basses profondes, elle noie la ville, et son bruit, dans une immensité synthétique. Elle fait souffler un vent électronique et expérimental dans le djerid tunisien, attrape dans une toile polyrythmique des tambours berbères et le crépitement d’un feu, et extirpe des transes anciennes d’un bain de dub.
Azu Tiwaline nous fait scruter le silence entre les crêtes, et nous invite à danser entre des dunes… électroniques, avec ce Draw Me A Silence Part. II !
Azu Tiwaline – Draw Me A Silence Part. II :
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