Vous sentez l’odeur du cuivre chauffé par le soleil ghanéen ? Vous entendez le va-et-vient enivrant des guitares et des percussions ? Vous sentez l’histoire faire un tour, reconnecter le passé avec le présent ? Avez vous déjà gambergé avec des flutes paysannes un peu magiques ? Avez vous déjà expérimenté le roulis d’une basse bien cadencée ? Et… est-ce que vous connaissez le highlife ? Avez-vous une idée de ce que peut être un bon disque d’afrofunk ? En tout cas le disque qui nous intéresse aujourd’hui, Boko A Ko du Saltpond City Band, a le don de répondre à toutes ces questions !
Ce nouveau disque à paraitre le 20 mai prochain chez Meet Me There Records (et on sera au rendez-vous !), est le nouvel opus du Saltpond City Band, mythique orchestre originaire de… Saltpond au Ghana, en même temps c’est dit dans leur nom, qui a été fondé par nul autre qu’un certain Ebo Taylor. Ebo Taylor, si vous l’ignorez, c’est… c’est le highlife ! Et à 86 ans passés, le musicien ghanéen est toujours actif ! Alors, bien sûr, maintenant ce n’est plus lui qui dirige le Saltpond City Band… il a transmis la baguette de chef d’orchestre du groupe à son fils, le chanteur et claviériste Henry Taylor. Mais il est tout de même venu faire un petit tour de piste sur l’album, en venant jouer sur le titre « Mennbo Wobi », au côté aussi du responsable de la fameuse flute dont nous parlions plus haut, celle de Dela Botri.
Un titre que vous pourrez retrouver dès à présent ci-dessous, car il sert de teaser pour ce Boko A Ko qui fait la part belle à la fusion, celle de l’afrofunk, du highlife, et de l’afrobeat… oui, les années passent, mais la recette reste toujours aussi efficace, et les cuivres résonnent toujours sur la cote ghanéenne !
Saltpond City Band – Boko A Ko :
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