ESINAM est une artiste belgo-ghanéenne qui flotte entre deux eaux, dans un univers baigné aussi bien par la soul épurée de Sade, que par du jazz, beaucoup de jazz, des vapeurs électroniques, et sa petite touche afro qui vient planer sur son encore jeune œuvre, et pour cause elle vient de faire paraître chez W.E.R.F Records, son surprenant, étrange, et très joli premier album, Shapes in Twilights of Infinity.
Oui, surprenant, étrange et joli, c’est une bonne manière de résumer en trois mots cet album ! Mais, tout de même, disons-en un peu plus ! Joli, oui, il suffit de se laisser glisser dans le disque, de son « Prologue » à son « Épilogue » (c’est bien aussi un disque qui met les formes !) pour s’en rendre compte, la production est soignée, on passe d’une flûte élégante à des rythmes qui s’échappent d’Afrique, en passant par des nappes de synthés qui se rependent avec politesse autour de la voix de ESINAM. Étrange, puisque justement on peut, quand on parle de ce Shapes in Twilights of Infinity, évoquer des synthés polis, mais aussi une voix qui se suspend à la clarté d’un crépuscule et y dessine des formes infinies (oui, on a un peu remixé la traduction du titre de l’album). Surprenant… besoin d’expliquer ? Vous vous attendiez vous, à recevoir au sommet de votre pile « à écouter » un tel disque ? Et puis aussi il y a les invités… oui, il y a des invités dans l’aube soul de Esinam, et pas des moindres ! On retrouve sur le disque la poésie du Britannique Nadeem Din-Gabisi, le même qui avait, il n’y a pas si longtemps, accompagné une certaine Sampa The Great, mais aussi le génial chanteur et guitariste sud-africain Sibusile Xaba… si ça ce n’est pas surprenant !
À votre tour maintenant de vous rependre avec politesse, beauté, étrangeté et surprise dans ce très bon premier album de ESINAM !
ESINAM – Shapes in Twilights of Infinity :
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