Curieux album que ce Raven, le très attendu successeur du Take Me Apart de 2017 de la chanteuse américaine d’origine éthiopienne Kelela… On y rentre par un long et étrange « Washed Away », puis on se fait cueillir par un initiatique (et un peu contradictoire) « Happy Ending », et « Let it Go » le disque se poursuit ainsi « On the Run », avant de finir « Far Away »… mais on va arrêter là de dérouler la tracklist de ce disque dans d’effroyables jeux de mots !
Ce qui compte surtout c’est que Kekela réussit à nous cueillir avec un RnB futuriste, plus que futuriste même, afrofuturiste, voir cosmique, qui réussit à relier des points d’un futur mystérieux aux plus connues waves des années 80, qui réussit à nous perdre dans les méandres du plus underground des clubs, tout en gardant ce petit twist qui donne envie d’onduler des hanches comme une pétasse devant la mi temps de la finale du Super Bowl (on utilise l’image de la messe du football américain puisque ça vient de se produire, si vous lisez cet article un peu plus tard vous pouvez la remplacer par n’importe quelle autre référence de RnB un peu sucré, ou 90’s !).
Oui, à peine le temps d’un « Missed Call », et voilà que Kelela nous embarque déjà au cœur de son « Raven ». Subtil et étrange, introspectif aussi, tout en ondulation et en coulées électroniques liquides, ce Raven de Kelela nous transporte avec son RnB aussi sombre qu’extatique.
Kelela – « Contact » :
Kelela – Raven :
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