C’est rare les artistes qui décident de tout plaquer ou presque pour changer complètement de vie, et pourtant c’est ce qu’a fait Natty, la star du reggae alternatif britannique. Il y a quelques années il a pris femme et enfants sous le bras et il est parti s’installer en Jamaïque, et puis pas dans un délire de néo-rasta, qui vient quelques jours à Kingstown avant de se rendre compte que l’eau des glaçons lui fait mal au ventre… la full expérience, il est parti s’installer dans la campagne jamaïcaine, pour vivre hors des radars, et vivre de la terre… Et puis… bah oui, il y a un « et puis » ! Et puis il est revenu ! Avec un album entre les mains, son quatrième, The Divine Trinity.
Rastafari oblige, il y explore des trinités mystiques et ésotériques qui régissent le monde, celles des éléments, l’air, la terre, l’eau, celle de la procréation, l’homme, la femme, l’enfant, celle du corps, le cœur, l’esprit et l’âme… tout en tentant d’accéder aux dimensions les plus curatives de la musique. Sur ce dernier point, on vous laissera juge de savoir si l’écoute de cet album vous a soigné, ou tout du moins fait du bien. Et c’est fort probable que ça fonctionne !
À la jonction du roots reggae et de la pop anglaise, de la soul et de la dub, de la folk aussi, et de tout un tas d’influences et d’instruments allant des tablas indiennes au mbira zimbabwéen, Natty délivre ici avec ce The Divine Trinity un album particulièrement solaire et jouissif dans lequel il est bon de se perdre, quelques soit votre mood actuel ! Et puis… le second du post, qui cracherait aujourd’hui sur un peu de lumière, de clarté, et de soleil, pour éclairer nos cœurs, nos âmes et nos esprits !
Natty – The Divine Trinity :
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