C’est un album à la fois riche, curieux, subtil, éloquent, et joli que nous fait découvrir Guy Buttery avec ses Orchestrations. Un projet de longue haleine, débuté en 2012 par une rencontre entre le musicien sud-africain et l’orchestre philharmonique du KwaZulu-Natal, autour de trois de ces compositions. Le début d’une longue et lente plongé dans le milieu de la musique orchestrale, qui de fil en aiguille, ou plutôt de partitions en baguette, a abouti à la naissance de cet album riche, curieux, sub… oui, ça on l’a déjà dit !
Orchestrations, un album de près d’une heure où, guidée par la guitare et les compositions de Buttery, les violons croisent des sitars indiennes, où le bourdon de l’harmonium sert de trames à des arrangements qui se superposent en cascades, où les passes mélodiques escalades des ondes sonores érigées en montagnes, où les violoncelles… enfin vous avez compris l’idée !
Orchestrations, c’est aussi un album où l’on rencontre des tas de gens, des musiciens venus d’Afrique du Sud, mais aussi d’un peu partout, un album, où l’on croise la route de Derek Gripper et de la guitariste américaine Kaki King, où l’on visite Muddasir Khan à Delhi, et le flutiste Harshit Shankar à Bombay, où la batterie suisse de Julian Sartorius s’affronte à celle, sud-africaine de Jonno Sweetman, ou les guitares zimbabwéennes et sud-africaines de Louis Mhlanga et de Madala Kunene avancent de concert.
Orchestrations c’est un de ces jolis albums, un de ceux où l’on ne sait pas trop pourquoi on y vient, pourquoi on l’a mis sur la platine, pourquoi on a cliqué sur play, mais dont on sait pourquoi on va le réécouter ! Pour passer un moment agréable, pour se perdre une fois encore dans les méandres subtils des arrangements !
Guy Buttery – Orchestrations :
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