Galamba fait groover l’Atlantique avec Sea Shack

Il y a des morceaux qui sentent le bois salé, le sable encore chaud sous les pieds, et les verres qu’on lève dans un petit bar en bord de mer. « Sea Shack », le dernier titre du musicien brésilien installé à Montréal, Galamba, est de ceux-là. Né d’un moment de fête et de retrouvailles dans une auberge de Gaspésie, ce morceau solaire infuse dans chacune de ses notes l’énergie joyeuse d’un instant suspendu, partagé entre ami·e·s et tambours.

Sous ses apparences de jam insouciante, « Sea Shack » cache un vrai trésor de composition. Sur un canevas rythmique inspiré de l’Ijexá – rythme afro-brésilien rare en 3/4 – Galamba construit un petit chef-d’œuvre de fusion, mêlant l’élégance feutrée de la bossa nova, les syncopes effervescentes de la samba, et un jazz bienveillant qui vient poser ses rayons obliques sur chaque rupture, chaque silence, chaque envolée. La guitare se fait tantôt percussive, tantôt lyrique, et se laisse emporter par une wah-wah espiègle, tandis que le Wurlitzer de Manoel Vieira évoque les heures les plus enivrantes d’un João Donato en pleine rêverie.

Et puis il y a cette voix, celle de Bianca Rocha, qui semble sortir d’un vieux disque de Gal Costa, mais en plus facétieuse encore, dans une envolée virevoltante à la Camille Bertault, ou à la Elis Regina, pour citer une compatriote. Une voix sans mots, mais pleine de sourires.

« Sea Shack », c’est un hommage vibrant à l’afro-brésilianité en mouvement. Une invitation au lâcher-prise rythmique, une preuve aussi qu’en 2025, les traditions peuvent encore faire vibrer les clubs et les cœurs, du Brésil au Québec. Et si l’on en juge par ce deuxième single, le premier album de Galamba, prévu pour le 29 août, risque bien de prolonger l’été jusqu’au fond de nos platines.

Galamba – « Sea Shack » :

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