Funsho, l’artiste américain, plus que jamais, a décidé de faire de son héritage nigérian un terrain de jeu. Avec From The Mind of Man, il ouvre la trappe de son cerveau pour nous balancer une série d’écueils… forcément très afro, et étonnamment fun. Un album qui, contre toute attente, sent la moiteur des club du continent.
Dès les premières notes de “Plenty Love”, Funsho fait glisser sa voix sur un groove RnB-afrobeat qui sent le satin et la sueur douce. Un morceau qui promet “plus d’amour, encore plus”, comme un mantra d’abondance sentimentale. Un hymne au soft life où les émotions sont aussi fluides que le champagne du dimanche. C’est romantique, sincère, mais jamais mièvre : la preuve qu’on peut parler de dévotion sans virer prêcheur.
Puis arrive “Sneaky”, confession nocturne d’un amour qu’on n’assume qu’à la lumière des phares. Lignes tendues, groove feutré, guitare jazzy : Funsho s’y fait narrateur d’une passion cachée, vulnérable mais stylé, presque cinématique. C’est là tout son génie : réussir à faire du chagrin un slow de velours, du désordre émotionnel un hit.
Sur le reste du projet, il s’amuse à jouer les équilibristes entre afrobeat, alt-RnB et hip-hop suave. Funsho ne cherche pas à faire le “Nigerian boy in the diaspora” de service ; il fait de sa double culture un terrain d’invention. Et ça marche : From The Mind of Man respire la clarté, la réflexion, mais surtout, une joie tranquille. Celle d’un type qui, entre Lagos et Washington, a trouvé son tempo intérieur.
Un album qu’on n’attendait pas forcément aussi frais, aussi humain, et qui prouve que la tête d’un homme, parfois, peut vraiment faire danser.
Funsho From The Mind of Man :
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