L’artiste photographe sénégalais, Omar Victor Diop, avait déjà su éblouir la panafricaine Biennale de la Photographie de Bamako, en 2011, avec un concept afro-futuriste basée autours de la récup’, intitulé LE FUTUR DU BEAU. Il revient aujourd’hui présenter une nouvelle collection de photos intitulée Project Diaspora ; qui ouvre une réflexion sur la condition de l’étranger, et son impact sur les mondes ou il évolue.
Un peu à l’image, de la série de foulards de Ikiré Jones, le sénégalais s’inspire des portraits de notables noirs, datant de la Renaissance, jusqu’au XXème siècle, et qu’il reproduit dans une série d’auto-portrait, en y incorporant des éléments issus du monde sportif, et plus particulièrement du football. Cette référence au football fait écho à « la dualité d’une vie de gloire et de reconnaissance qui est aussi une vie passée à être « l’autre » » ; un peu à l’image de ces notables africains, voyageurs glorieux, qui ont su marqués une époque, une ère géographique, mais qui sont de perpétuels étrangers.
Omar Victor Diop espère d’ailleurs, que ce travail sur Project Diaspora, puisse s’inscrire dans le cadre d’une réflexion plus grande sur ce qu’est aujourd’hui l’immigration et la migration et leurs impacts.
Il est intéressant aussi de noter que Project Diaspora, malgré que ce soit la première fois que le photographe s’expose lui même face à l’objectif, fait, dans le traitement, directement suite à Re-mixing Hollywood, son précédent travail sur le cinéma, ou il réinterprétait des images cultes de films.
Pour la série Project Diaspora, j’ai décidé d’afficher au coté de chacune des photos, le modèle originale.
Et voici quelques images de la série Re-mixing Hollywood :
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