Né en Italie de parent ghanéen, diplômé en composition musicale, mais également bercé dès le plus jeune âge par des musiques traditionnelles ghanéennes qui ne s’étudie pas sur les bancs de l’université, le jeune compositeur ghanéen Gabriel Abedi est parti s’installer au Ghana pour en apprendre un peu plus sur les traditions et les histoires de ses ancêtres, leurs musiques, pour en apprendre un peu plus sur ses racines… D’ailleurs, l’un de ses derniers titre « Ekewo », peut-être traduit de l’Ewé (une langue parlée entre le Ghana et le Togo) par racines !
Dans ses compositions Gabriel Abedi allie à la fois une progression qui oscille entre jazz et musique néo-classique, et des orchestrations qui vont chercher le Ghana, le Ghana ancien, et même de manière plus générale l’Afrique de l’Ouest, ses percussions et ses instruments. Et cherche à explorer des thématiques historiques qui nous retracent les grands moments des peuples et des royaumes qui ont vécu sur ce territoire que l’on appelle aujourd’hui le Ghana. Ainsi avec « Ekewo », il s’inspire de l’histoire du peuple éwé qui au 15e siècle a fui le règne tyrannique du roi Togbe Agorkoli, et c’est ainsi retrouvé à chercher des terres plus vertes et accueillantes au Ghana. Sur « Nkyinkyim », son dernier titre, c’est encore le voyage qui le guide, mais cette fois-ci on change de côté en partant à la frontière ivoirienne, et en découvrant ce fameux Nkyinkyim, symbole Adinkra utilisé par les peuples Akan, représentant la nature tortueuse de la vie et du voyage à travers celle-là.
Gabriel Abedi – « Ekewo » :
Gabriel Abedi – « Nkyinkyim » :
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