Le désert
Le désert érode mon âme comme l’érosion des vents qui scient les plaines, au loin les oueds gémissent comme les chants des cigales qui chevauchent les soleils.
Mon âme est lasse et les absences la polissent comme un bijou entre les mains d’un artisan et le désert l’accompagne des rots qui éternisent ses frontières.
Ô maman j’ai soif, mais le désert me pourchasse comme l’ombre devant l’apparition du soleil.
Ô désert j’ai mal, un mal qui pince la pointe de mon âme je suis nostalgique et si ça continue, j’irai loin dans le néant qui anéantit ma vue.