Quand l’Afrique investit avec virulence l’underground russe de Bad Zu

Bad Zu, trois lettres et deux mots pour définir une nouvelle énigme russe qui balaye d’un coup de beat l’affaire Skripal et autres barbouseries du genre. Le groupe russe fraye les raves russes et européennes depuis quelque temps, gagnant ses galons de rois de la jungle moscovite, avant de s’envoler pour Berlin, où il publie ses premiers titres.

Si les dorures de l’illustration ci-dessus peut rappeler l’âge aujourd’hui fantasmé des tsars, ne vous laissez pas berner. La musique de Bad Zu est, elle, concrète, puissante, sexuelle et virulente… en fait elle est même sauvage et animale ; elle fraye parfois avec minimalisme primaire et intense d’un beat gqom, avant de se faire happer par un rugissement de kuduro, puis de sombrer dans un martèlement semblant s’échapper d’une chaine de montage d’une industrie d’Allemagne de l’Est, pour finalement ressortir lifté par un groove de UK Bass, avant de partir à nouveau dans une frénésie electro-tribaliste. En fait pour tout dire la musique de Bad Zu n’est pas Supreme, elle est Zupreme !

Et c’est d’ailleurs là le nom de leur nouvel album, un condensé ultra de musiques ethniques dégénérées qui vient de sortir sur le label russe Hyperboloid Records. À consommer sans modération !

 

Bad Zu – Zupreme :

 

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