Le label londonien Strut, qu’on ne présente plus, à eu la bonne idée de se remettre à l’art fin et subtil de la compilation ! Oui, à l’heure ou les algorithmes ont pris le contrôle de ce que nous devons écouter, de ce qui doit nous émouvoir, ou nous faire danser, Strut, eux, sont parti chercher une personne… une vraie personne, tout en chair et en sang, un peu en diamant aussi pour les platines, pour prendre la tête de leur nouvelle compilation ! Cette personne ? Ni plus ni moins que la DJ est africaine Kampire, oui, celle-là même, qui s’est illustrée plus d’une fois sur les planches du festival ougandais Nyege Nyege ! Et la compilation ? Simple, elle s’appelle Kampire Presents: A Dancefloor in Ndola !
Et sur ce dancefloor de Ndola, du nom de la ville zambienne où l’artiste ougandaise a grandi… il s’en passe des choses ! Oui, Kampire, dont la marque de fabrique consiste en partie à explorer les espaces les plus méconnus de la musique africaine des années 70 à nos jours, nous a, ici, concocté une sélection des sons et des ambiances qui ont bercé son enfance, qui ont animés sont adolescence, et qui, aujourd’hui, mettent le feu aux dancefloors, fussent-ils de Ndola, de Kampala, ou de Barcelona !
Kampire Presents: A Dancefloor in Ndola… c’est quels genres de musiques ?! Ce sont des voix, en français ou en lingala, et des guitares venues des deux Congo, qui embrassent la rumba la plus tendre, ou les échos joyeux des années 90. Ce sont des échappées dans le monde du kalindula zambien, et, même pas le temps du claquement d’une boule de gomme, que vous voilà plongé en plein cœur de la musique sud-africaine des années 90, où la bubblegum pop, et la disco tsonga, allaient bientôt assister à la naissance du kwaito. Et si vous écoutez vraiment bien le disque, vous y découvrirez même un petit edit original signé de la main de Kampire !
Kampire Presents: A Dancefloor in Ndola :
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