Essaka Hoisa de WaqWaq Kingdom, un royaume

Essaka Hoisa, c’est un disque particulièrement étrange et particulièrement jouissif que viennent de faire paraître les artistes japonais Shige Ishihara et Kiki Hitomi, réuni ici sous le duo WaqWaq Kingdom ! Particulièrement jouissif certes, mais fort dur à décrire… comment dire…

C’est Die Antwoord qui se gave de sushi, c’est la légende de Mami Wata avalée par un manga, c’est La Grande Vague de Kanagawa qui déferle sur l’Afrique, c’est de la musique expérimentale dopée au dancehall jamaïcain, c’est de la J-Pop qui a dévoré des talking drums camerounais, c’est la cérémonie du thé servi sur un morceau de pagne, c’est un laser quest en forêt équatoriale, c’est un flamant rose perdu dans une chorégraphie de la Royal Family (celle de Parris, pas celle d’Elisabeth), c’est une chefferie ivoirienne en kimono d’apparat, c’est The very Best plongé dans une sauce soja, c’est le métro de Tokyo remplacé par des taxis-brousse, c’est une savane électronique qui escalade le mont Fuji, c’est fuji nigérian qui renoue avec sa montagne, c’est un bento sauce arachide…

Vous l’aurez compris la musique du WaqWaq Kingdom est presque culinaire, sûrement expérimentale, électronique jusqu’à la racine, elle balance entre Afrique et Japon, picore du côté de la Caraïbe, et est 100% étrange, 100% jouissive, et 100% japonaise, malgré les apparences !

WaqWaq Kingdom – Essaka Hoisa :

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