S.M.O., Amaarae revient avec un tube hypersexué et hypnotique

Dès les premières secondes du clip de “S.M.O.”, le décor est planté : une danseuse au bobaraba savamment poli et lustré – au sens… technique du terme – s’élance dans un ballet sensuel et chorégraphié, entre fierté corporelle et rituel moderne. Pas de doute, on est dans le royaume d’Amaarae, là où la féminité s’assume, se célèbre et se fait groove.

La chanteuse ghanéenne nous revient avec ce tube hypersexué et hypnotique, premier extrait de son prochain album Black Star, annoncé pour le 8 août. Après les vagues pop de Fountain Baby et une série de featurings prestigieux (de Janelle Monáe à Childish Gambino), Amaarae pousse ici encore plus loin l’esthétique de la fusion, avec un son qui convoque aussi bien le highlife des années 80 d’un Ata Kak que les nappes zouk futuristes, les roulements de “1er Gaou” ou de “Rock With You”, le kitsch assumé des Spice girls, et la lourdeur moite d’un club de Detroit.

“S.M.O.” – pour Slut Me Out – assume son désir, dans une langue aussi directe que les synthés sont fous. Le morceau plane sur un nuage de pop bien barrée, porté par une production rétro-futuriste où les percussions flirtent avec l’ivresse, où les basses ondulent et où le refrain frappe comme une caresse électrique. C’est du Donna Summer version Blade Runner, une « hyper » Janet Jackson sous LSD, une ritournelle d’ivresse et de danse, de sueur et d’extase.

Tourné au Ghana avec Omar Jones, le clip redonne à Accra des allures de dancefloor cosmique. Amaarae ne fait pas que chanter la fusion, elle l’incarne – dans le corps, dans le son, dans l’attitude. Avec “S.M.O.”, elle offre un manifeste de libération, un track pour “faire danser les gens et leur faire ressentir des choses”, comme elle le dit elle-même. Mission réussie.

Amaarae – « S.M.O. » :

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