Retour au « Roots » pour le groupe de reggae français Obidaya… du moins, c’est ce que dit le titre, car le roots, ils ne l’ont jamais quitté. C’est même leur raison d’être. Leur colonne vertébrale, leur moteur, leur tambour battant. Depuis leurs débuts, ces quatre-là se sont donnés une mission simple mais sacrée : marcher dans les pas des géants, les Gladiators, les Wailers, et autres Israel Vibration, sans jamais perdre leur propre foulée. Et dans “Roots”, extrait de leur prochain album New Chapter, dont la sortie est prévue ce 14 novembre, on sent que la marche continue, stable, tranquille, mais toujours inspirée.
Alors oui, qu’on se le dise, vous n’y trouverez rien de révolutionnaire. Pas de fusion dubstep, ni de synthés lunaires qui bousculent les fondations du reggae. Obidaya ne cherche pas à moderniser le roots, ils le pratiquent. Comme on cultive un jardin qu’on aime, avec soin, patience, et une foi inébranlable dans la force du message. Les guitares font des cot-cots, les claviers glissent comme une brise tiède de Kingston, et les voix, ah les voix, s’entrelacent, s’élèvent, se répondent. C’est leur signature : un quatuor vocal unique où Loïc Paulin (Mystical Faya), Uncle Raph (Marcus Gad), I Fi (BAT Records) et Eliès, le fondateur, tissent ensemble un tissu d’harmonies qui redonne au reggae sa dimension spirituelle, presque chorale.
“Roots” ne cherche pas à impressionner, il cherche à rassembler. À rappeler que le reggae, avant d’être une mode ou une playlist sur Spotify, c’est un état d’esprit. Une façon d’habiter le monde avec douceur et conviction. Chez Obidaya, chaque note semble dire, le roots n’est pas mort, il médite. Et franchement, ça fait du bien d’entendre ça, surtout quand la scène française a souvent tendance à confondre authenticité et folklore.
Obidaya « Roots » :
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