La Percée, un acte de résistance sous forme de plaidoyer

Dans l’ombre des hits mondialisés et des playlists formatées, combien de voix francophones sont étouffées, ignorées, égarées dans les méandres du streaming ? Face aux plateformes qui dictent ce que nous devons entendre, La Percée, appuyée par Nuits d’Afrique et Zone Franche, rappelle une vérité simple : découvrir, c’est exister, et signe un plaidoyer pour une meilleure découverte des musiques du monde francophones, de leurs cultures et de leurs langues.

De Dakar à Montréal, de Fort-de-France à Bruxelles, une infinité de sons, de langues, de grooves et de récits bat pourtant sous la surface. Mais à popularité égale, les artistes de musiques du monde – surtout francophones – sont 40 % moins exposés dans les playlists. En clair : moins d’écoutes, moins de chances, moins de reconnaissance. Et demain, avec l’IA générative, ce sont des milliards d’ondes synthétiques, de données numériques, de 0 et de 1, qui risquent de balayer les voix humaines les plus précieuses.

Ce plaidoyer pose les mots justes sur un malaise grandissant : les plateformes standardisent, la diversité trinque. Les cultures francophones, notamment du Sud, n’ont pas à quémander leur droit à l’écoute. Elles doivent être visibles, accessibles, partagées.

Alors que des géants du web verrouillent l’attention à coups d’algorithmes rentables, ce texte appelle à une riposte collective : des politiques publiques fortes, un encadrement culturel, et une mobilisation des publics. Car sans découvertes, pas de dialogue. Sans pluralisme, pas de musique. Et sans musique… pas d’âme.

Le plaidoyer :

Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur le plaidoyer de La Percée, n’hésitez pas à visiter, et à nous suivre sur nos réseaux et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.