Après avoir fait chauffer les sillons de la méga compil’… pardon, de l’Hyper Manioc du label Blanc Manioc cet été, voilà que Kwenza met son « Pain Condiment » de côté pour bien « Serrer les Lêkês ». Et attention, le gars ne serre pas à moitié, il vise les chevilles, les vôtres, et celles des fameuses sandales en plastique qui collent aux pieds de tous les mogos d’Abidjan depuis des décennies.
Kwenza, ce n’est pas le petit dernier débarqué au hasard. Jusqu’ici, il bossait dans l’ombre : punchlines pour Safarel Obiang, chorégraphies qui font transpirer, festivals montés à l’arrache mais qui finissent blindés, soirées qui tiennent debout par pure énergie. Bref, le genre de mec qu’on appelle “La Polyvalence”, et ce n’est pas un surnom volé. Mais cette fois, fini d’écrire pour les autres : il passe devant le micro, et croyez-le, il ne vient pas refaire vos lacets, il vient serrer des Lêkês.
Avec son acolyte Wuduwu à la prod, ils ont décidé de revisiter l’ADN sonore de la Côte d’Ivoire, et d’y ajouter quelques folies. Le coupé-décalé ? Présent. Le bouyon ? Servi chaud. Un peu de rap râpeux pour la route, des synthés qui déraillent, et des basses qui roulent à toute allure comme un gbaka dans Yopougon. C’est simple : tous les curseurs sont à fond, et ça fait du bien.
L’hymne plaira autant aux amateurs de gros sons qu’aux fétichistes des chaussures. Parce que oui, les Lêkês ne sont pas juste des tatanes en plastoc’, ce sont des symboles de débrouille, de quotidien ivoirien, de cette capacité magique à transformer le banal en culture. Et Kwenza, en bon alchimiste, les élève au rang d’icônes.
Alors, si vous ne savez pas quoi faire, la recette est simple : vous serrez bien vos boucles, vous checkez la vidéo, et vous bougez. Pas besoin de notice, pas besoin de prof de danse, juste vos pieds dans vos Lêkês, et c’est parti.
Kwenza – « Serrer les Lêkês » :
Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Serrer les Lêkês », le dernier titre de l’artiste ivoirien Kwenza, n’hésitez pas à visiter, et à nous suivre sur nos réseaux et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».