La musique frôle la transe, se baigne dans la fête, s’oublie sur le roulé des percussions, embrasse la vibration de La Réunion… oui, pas de doute, c’est Étinsel Maloya qui vient d’embraser vos enceintes. Avec “Bouzé Bouzé”, le groupe mené par Lafrikin balance une nouvelle étincelle de groove kabaré, un cri d’unité et de liberté qui s’étend du fond des ravines insulaires jusqu’aux capitales métropolitaines.
Nés de la ferveur du maloya, cette musique née dans les cendres de l’esclavage, ces huit jeunes Réunionnais l’ont transformée en un terrain de jeu pour la génération créole 2.0 : électro, hip-hop, afrobeat… tout s’y frotte sans se trahir. “Bouzé Bouzé” ne cherche pas à plaire, il cherche à faire danser, à faire bouger les corps, les âmes et les certitudes.
Après avoir fait trembler les scènes du Sakifo et des Francofolies, à domicile, à La Réunion, puis contaminé Paris lors du Mama Festival, Étinsel Maloya continue de répandre la maladie du “Bouzé Bouzé”, cette drôle de d’affection où le battement du roulèr devient contagieux et le kayamb sert d’antidépresseur collectif.
Le clip, réalisé par Hulk Record et produit par Sakifo Talents, capture ce virus musical avec une précision presque scientifique, énergie brute, chorégraphies à la congolaise, sueur et sourire comme carburant. On y sent les pieds nus frapper la terre, le souffle court du public, les mains qui claquent, c’est vivant, c’est vrai, c’est une réunion, c’est La Réunion.
Et derrière cette joie brûlante, il y a une ambition, celle de porter haut les couleurs du maloya moderne, de l’ouvrir sans le diluer, de prouver qu’entre les tambours de Saint-Pierre et les platines de Paris, il n’y a qu’un battement de cœur. “Bouzé Bouzé”, c’est donc plus qu’un titre, c’est une invitation. À danser, à exister, à se souvenir que la fête aussi peut être un acte de résistance.
Etinsel Maloya « Bouzé Bouzé » :
Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Bouzé Bouzé », le dernier clip du groupe réunionnais Etinsel Maloya, n’hésitez pas à visiter, et à nous suivre sur nos réseaux et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».
