Young Jonn, c’est l’histoire pleine de rebonds d’un producteur nigérian qui a glissé du fond du studio au devant du micro. Une histoire digne d’un telenovela, avec sa dose de drama, de suspense, de glow-up, et de twist final, où le mec passe de discret à l’un des visages incontournables de l’afro moderne. Le “wicked producer” qui affolait les charts des Olamide, Phyno ou Lil Kesh avec un simple “it’s Young Jonn” s’est réveillé un matin, a pris un micro, et s’est dit : « Tiens, et si je faisais évoluer tout un genre ? » Résultat ? Un nouvel album, Blue Disco !
Un album où l’afrobeat ne fanfaronne pas en terrain conquis, mais où il est poussé, tiré, remodelé et propulsé, oh pas très loin, mais juste ailleurs. Young Jonn reprend les cadences familières, les groove patterns nigérians que tout le monde connaît, et il les propulse dans une matrice hybride, dansante, dopée aux synthés bleutés, aux basses amapiano devenues inévitables… sauf que, chez lui, elles ne s’étalent pas, elles se mettent en boîte, presque rangées au cordeau, comme s’il refusait de leur laisser prendre le contrôle. Il injecte du funk, du disco, des slows synthétiques, des accents pop d’un bleu électrique, bref, il repeint la fête avec un flash néon qui claque, et une boule à facettes.
Et puis, il n’est pas venu seul, et puis… pas avec des quidams. Blue Disco, c’est une boite très select où défilent Rema, Olamide, Asake (deux fois, s’il vous plaît), Wizkid, mais aussi des internationaux, le producteur sud-africain Focalistic, la reine du dancehall Shenseea, ou le rappeur français Franglish… une diaspora musicale complète, alignée comme une constellation autour d’un producteur devenu star !
Blue Disco, c’est un journal intime en stroboscope. Un album qui raconte une année entière, avec ses nuits longues, ses doutes, son chaos, ses victoires, ses poussières, ses lumières. Un album où Young Jonn évolue, encore, toujours — et entraîne tout la scène afro avec lui.
Young Jonn Blue Disco :
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