Le plutôt discret artiste sud-africain Felix Laband n’avait pas sorti d’album en bonne et due forme depuis son très bon Deaf Safari, paru en 2015… alors forcement quand on a appris qu’il sortait un nouvel album, The Soft White Hand, avec le concours du label allemand Compost Records… on ne pouvait que s’en… laver les mains, et surtout aller y prêter une oreille attentive !
Et quelle main, quelle douce main blanche, quel album ! Sur ce très beau nouvel album, Felix Laband nous submerge de beats érigés en poésie il laisse couler entres ses basses, des collages de mots et d’émotions, il fait danser des pianos et des contrebasses, des synthés aussi, il sculpte des arrangements presque romantiques, au sens classique du terme, et qui d’une certaine manière, immergé dans cet univers électronique peuvent rappeler la symbolique d’artiste comme Susumu Yokota (tiens d’ailleurs ce dernier se trouve dans notre Top des rééditions de 2022), il transforme un son minimaliste, très progressif, en une matière riche, pleine d’annotations, d’effervescences discrètes, de références personnelles, introspectives, mais qui parfois virent à l’universel, voir au terrible.
The Soft White Hand, un disque à découvrir de bout en bout, un disque à écouter et réécouter, et un retour remarqué et remarquable pour un Felix Laband au sommet de son art ! En tous les cas un disque à mettre dans toutes les mains, des plus blanches aux plus noires, des plus rugueuses aux plus douces !
Felix Laband – The Soft White Hand :
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