Aujourd’hui, on parle de l’enfant bâtard de Manu Chao et Gnawa Diffusion, de Goran Bregovic et Zebda, de Ska P et les Wampas, de Taraf de Haidouks et Chico Trujillo, de Dub Inc. et Las Manos de Filippi, de Emir Kusturica et… ouais bon c’est surement une sacrée partouze de son qui a enfanté ce Sidi Wacho ! Ce groupe natif de Roubaix, mais aussi de Paris, à et puis aussi de Valparaiso, c’est un peu comme Massy Palaiseau, à part que c’est au Chili, a pris depuis sa création en 2016 la fâcheuse habitude de se tenir du côté du peuple et de la rue… quelle idée. Et vu que depuis la situation des plus défavorisés ne s’est pas vraiment améliorée… alors Sidi Wacho a de nouveau hissé les bannières antifascistes et antiracistes, fait reluire ses trompettes et a sorti un nouvel album, son quatrième, Calle Sound System, pour nous faire danser jusqu’au bout du grand soir !
Danser et réfléchir ! Dans cette grande fête au son de la cumbia et de la polka, où se perde les accents cuivrés des fanfares des Balkans et les notes des accordéons des bords de la Marne, Sidi Wacho danse une valse antifasciste, fout le boxon avec ses tam-tams, jure sur la tête de Zemmour et cite Cézaire, chante en espagnol en français et même en arabe (enfin un peu), appel à réveiller les consciences et à soulever la rue pour écrire une fois de plus notre histoire… Bon après… si vous êtes de droite… là évidemment vous n’aimerez pas trop les singeries gauchos de Sidi Wacho, et le pueblo unido du Calle Sound System se sera pas avec vous… mais, soyez-en sur, se sera avec nous !
Sidi Wacho – Calle Sound System :
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