Si nous sommes, de toutes évidences, habitués en ces pages à sillonner les routes et les pistes, les chemins et les sentiers d’Afrique, nous allons pourtant, le temps de ce post, les délaisser pour mieux nous attarder dans les cottages britanniques, à la rencontre d’un duo, même le nouveau duo dont les voix et les guitares portent sur la scène folk alternative anglaise comme une cavalcade de ces gros chevaux nordiques qui habitent ces iles-là, et on n’utilise pas cette image puisque le nom de ce duo formé par Matthew Lowe et Daniel Trenholme est Stables !
Pourquoi délaisser ces routes d’Afrique pour les chemins de campagne du Royaume-Uni ? Mais, car quelque part dans la tête et dans la musique de Stables se dessine un petit passage amoureux et folk, une poésie qui s’égraine avec une guitare, qui commence par le souvenir d’une bouteille de vin rouge au Rivoli Ballroom, et se termine par le fou projet d’une escapade jusqu’à nos contrées, une fuite en avant, passeport presque périmé à la main, et pulsation romantique au fond du cœur, une jolie frasque musicale qui doit conduire le duo jusqu’à « Timbuktu », au moins par la rêverie, car malheureusement la réalité, elle, risque de rendre ce projet d’échappatoire plus périlleux que langoureux…
Mais peu importe, « Timbuktu », la chanson de Stables est jolie, et peut-être qu’un jour lorsque le chagrin se sera dissipé et que les festivals ne seront plus en exil, le duo britannique viendra se produire du coté de Tombouctou. Oui, peut-être…
Stables – « Timbuktu » :
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