Le griot bissau-guinéen Kimi Djabaté annonce un nouvel album

L’histoire de Kimi Djabaté commence quelques siècles avant ce moment où vous lisez ces lignes, quand une troupe de musiciens et de griots quitte le giron de l’empire mandingue pour aller s’installer dans une région périphérique, que l’on appellera plus tard Guinée-Bissau, et depuis lors leur tradition griotique s’est transmise de père en fils, de mère en fille. Enfant, le jeune Kimi, pour ne pas embarrasser sa mère lorsqu’elle était occupée aux tâches domestiques, se voyait envoyer jouer avec un instrument bien particulier, le balafon. Puis, il a appris à le maîtriser, il a appris à maitriser la kora, la guitare, puis sa voix, et à trouver la sienne, il a appris les contes et les chansons, les récits et les épopées qui accompagnent son peuple depuis des temps immémoriaux…

Aujourd’hui, Kimi Djabaté a quitté la Guinée-Bissau. À l’occasion d’une tournée européenne il a décidé de ne plus repartir, il a commencé à frayer avec la scène musicale portugaise, il a rencontré et collaboré avec de grands noms de la musique africaine de Mory Kanté à l’angolais Waldemar Bastos, en passant par Netos de Gumbé, et même internationale, sa voix peut être entendue sur le titre « Ciao Bella » d’une certaine Madonna.

Et dans sa musique, et dans son nouvel album, Dindin, dont la sortie est annoncée à la fin du mois de février chez Cumbancha… oui, peut-être aurait-on dû commencer par là, il y a bien un nouvel album de Kimi Djabaté qui arrive à grande vitesse, et dont vous pouvez découvrir plusieurs extraits ci-dessous ! Donc, nous disions, dans sa musique, aujourd’hui, Kimi Djabaté s’emploie à coordonner les poésies et morales des récits mandingues d’antan, avec la réalité moderne d’une vie africaine, que ce soit sur le continent ou, comme lui, en exil, pas si évidente.

Kimi Djabaté – Dindin:

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