Triptych Continuum ondule dans le remous latin et métis de Waves de Aché

On retourne en dans l’état américain de l’Ohio pour se baigner dans la nouvelle mer de grooves de Waves de Aché… hein ? Quoi ? Il n’y a pas la mer en Ohio ? Oui, peut-être que vous avez raison, mais la musique que le groupe américain distille sur son nouvel album, Triptych Continuum, chaloupe tellement avec groove qu’on dirait qu’elle a tiré la mer des Caraïbes jusqu’à elle ! La musique de Waves de Aché fait la part belle au latin-jazz, ondule comme le postérieur d’une sublime danseuse cubaine, pique des pointes de hip-hop, laisse résonner une guitare avec classe et avec blues, avant de remonter dans sa montagne sur un phrasé de montuno.

Et pour parfaire cette grande entreprise latine, cubaine, métisse aussi, de ce dernier album, les membres de Waves de Aché ne sont venus ni les mains dans les poches, ah ça non, ils ont les doigts biens rivés sur leurs touches, leurs pistons, leurs baguettes… leurs instruments, ni seul ! Ce Triptych Continuum dévoile une belle liste d’invités ! Sur les quelques 5 titres originaux du disque, plus leur version de « Magnolia », emprunté à Taylor Eigsti et Becca Stevens, le groupe Waves de Aché a convié l’aérienne chanteuse Devin Copfer, le rappeur Eric Rollin, et le guitariste Zakk Jones, a les rejoindre.

Donc, résumons, des bons musiciens, du latin jazz qui aime Cuba, mais pas que, un tourbillon d’influences en tout genre… oui, Triptych Continuum de Waves de Aché est un bon disque !

Waves de Aché – Triptych Continuum :

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