Undumpable et très Cute, Moonchild Sanelly dévoile toutes ses Phases

La star sud-africaine Moonchild Sanelly vient de dévoiler toutes les phases de son nouvel album qui… justement s’appelle Phases ! Une belle manière de découvrir, ou redécouvrir le travail de la belle sud-africaine aux cheveux bleus, qui passe son temps à onduler entre deux eaux, entre une musique pointue, qui se teinte de hip-hop de gqom, d’amapiano, de pop et de son fameux future ghetto punk, et un goût certain à la fois pour une provoc’ qui ne renie en rien les engagements politiques de l’artiste.

Car, il n’y a pas à dire, s’il y a une reine du politiquement incorrect, une diva de l’insolence, c’est bien Moonchild Sanelly ! Et malgré le succès, malgré son émission de TV, malgré ses feats avec les plus grandes stars, dont notamment un british du nom de Damon Albarn, ou une certaine Beyoncé, malgré tout ça la chanteuse sud-africaine est loin de garder sa langue dans sa poche… Mais, derrière sa tignasse de cheveux bleus, derrière les provocations, derrière les twerks, et les outrances, et faut dire aussi que même si l’Afrique du Sud peut se montrer parfois un peu prude et puritaine, Moonchild est quand même la championne pour dégainer son pétard (et on ne parle pas là de son arme… quoi que…) en toute occasion, mais derrière tout ça se cache en fait une artiste complète, une active militante pour l’émancipation féminine, et une douleur cachée. Car si, dans ses chansons, elle parle de sexualité jusqu’à en choquer, c’est aussi puisque, plus jeune, quand elle découvrait le monde et les hommes avec la naïveté de l’enfance, elle aurait sûrement aimer avoir une grande sœur déjà initiée au danger, et au plaisir du monde, pour la prévenir, et l’éduquer, sur les us et coutumes en la matière, ceux qu’ils sont bons de protéger et de chérir, tout comme ceux qu’il faut « déconstruire » de toute urgence, pour utiliser un terme qui fera frémir les anti-woke !

Sur cet album on peut bien sûr s’offusquer, se choquer, se froisser, se scandaliser, par les allées de sonores de « Strip Club » que la « Demon » de Johannesburg ouvre à nos oreilles, mais la vérité, c’est qu’il ne sera jamais « Too Late » pour se détendre et se laisser porter par les différents « Jump » musicaux d’un Moonchild Sanelly décidément « Undumpable » et ses Phases très « Cute » !

Moonchild Sanelly – Phases :

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