!!! Nous allons parler ici d’un groupe israélien, et l’on comprendra assez aisément que certains auraient préféré que nous les boycottions, mais malgré tout nous pensons que l’art doit rester un domaine de liberté et d’expression. Toutefois nous condamnons avec la plus grande force les crimes contre l’humanité et le génocide qu’Israël est en train de commettre à Gaza et en Cisjordanie, ainsi que la guerre odieuse que cet état mène aujourd’hui au Liban. !!!
Les tablas qui s’agitent en fond soulevant des montagnes de basses, les sitars électroniques qui fusionnent avec les synthés orientaux qui tiennent la ligne du dabke, la voix de Lala Tamar qui vient accrocher son arabe marocain sur les crêtes et les frises du morceau, et puis , une seule indication, presque une incantation, un mantra qui se répète tout du long… Allez Danser ! Et ça tombe plutôt bien puisque c’est là le nom du dernier titre du quatuor israélien Aliza qui signe le morceau.
Un morceau qui tient la barre haute d’un premier EP éponyme, méditerranéen, tourbillonnant, et psychédélique qui nous introduit à la musique du groupe… Un groupe pas si inconnu que ça, car il s’agit de la réunion de quatre figures bien connues de la scène musicale israélienne, le producteur et DJ particulièrement versé dans les arcanes indiennes Kutiman, la chanteuse maroco-brésilo-israélienne Lala Tamar, nous la citions plus haut, le maître des rythmes des Balkans et du Moyen-Orient Ouzo Bazooka, et la figure de la scène funk de Tel-Aviv, Dekel.
Aliza – Aliza :
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