Chrisman délivre un son libre, sombre et puissant avec Ku Mwezi

On a remarqué quelque chose d’un peu fou ! Quand vous écoutez de la pop, vous écoutez de la pop, peu importe que ce soit Elton John, Ariana Grande ou Celine Dion, vous dites que vous écoutez de la pop, et les gens diront de vous que vous écoutez de la pop, fin ! Par contre quand on rentre dans le monde de musique un peu plus extrême ou un peu plus spécialisée là ça devient autre chose, si vous dites par exemple que vous écoutez du métal, il va falloir vous définir dans un codex très précis de genres aux frontières infranchissables, est-ce que vous aimez votre métal, trash, heavy, black, nu, glam… et il en va de même pour les musiques électroniques, il faut préciser si vous êtes plutôt gqom ou hardcore, amapiano ou afrohouse, techno ou trance… etc… etc… Et puis il y a des artistes comme Chrisman, le producteur congolais qui vient de prendre la tête du studio partagé par Nyege Nyege et Hakuna Kulala à Kampala… des artistes qui envoient balader les genres, et qui s’affranchissent des frontières !

Chrisman s’apprête à dévoiler chez Hakuna Kulala son premier EP, Ku Mwezi, qui arrive comme une déferlante de musique cybernétique de nouvelle génération, une afrotech qui saute d’un genre à l’autre, plonge dans un remuant bain de trap, se laisse taquiner par une brise afrohouse, va danser autour des rythmes du taraxina, invoque les esprits sombres du gqom et de la musique indus »… Oui Chrisman délivre avec ce nouvel EP un son puissant et libre qui va envahir bien plus que les dancefloors d’Afrique de l’Est ! D’ailleurs, le titre qui donne son nom l’EP « Ku Mwezi », est en featuring avec le champion cairote du mahraganat dévoyé, Yunis. Affaire à suivre dans quelques jours !

Chrisman – Ku Mwezi :

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