Préparez vous ! C’est une dose incroyable de fun électronique qui va rentrer dans vos vies, vos soirées et vos playlists, comme papa dans mam… euh… comme une lettre à la poste… c’est mieux ! L’EP Girl Jus Pull Up de BNinjas ne demande ni permission ni validation algorithmique : il débarque, s’incruste dans vos playlists, squatte vos soirées, et repart avec vos cervicales et un bout de vos tympans.
BNinjas — producteur sud-africain de Kagiso, township rebaptisé “Peace” mais dont les kicks cognent avec toute l’ironie d’un gosse élevé au MPC — revient avec un cocktail house deep et psychédélique qui brouille les pistes entre club moite, jazz en sous-sol, et virée en roller disco intersidérale. C’est dense, c’est tordu, c’est irrésistible.
Quatre morceaux comme autant états d’hypnose. On commence avec « Emulate Me », c’est un vieux club de Harlem téléporté dans un after berlinois. Contrebasse samplée, voix chamanique et nappes électroniques viennent s’enlacer dans un jeu de regards croisés. C’est brumeux, c’est beau, c’est bizarre.
Ensuite vient le morceau-titre, « Girl Jus Pull Up », c’est le tube que personne ne voulait faire, mais que tout le monde va jouer. Une boucle vocale pitchée qui fait la maligne, une prod simple mais racée : le genre de truc qui reste dans la tête trois jours, même sans substance illicite. Puis, « N14 Road », le titre glisse sur un groove funky comme un épisode vintage de Soul Train, puis déraille volontairement dans un trip mental, peuplé de claps secs, de samples fous, et d’ondes venues d’ailleurs. C’est le dancefloor qui médite. Enfin « Pockets », c’est le climax. Un 2-step dopé au clavier, et une ligne de basse qui ferait danser un mur de béton armé.
Cet EP, Girl Jus Pull Up de BNinjas, c’est une dose incroyable de fun électronique. Un truc qui s’enfile sans effort, mais qui laisse des traces. Le genre de galette qu’on ne stream pas, qu’on vit.
BNinjas Girl Jus Pull Up :
Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Girl Jus Pull Up », le dernier EP de l’artiste sud-africain BNinjas, n’hésitez pas à visiter, et à nous suivre sur nos réseaux et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».