Petite trompette sexy pour ouvrir la voie, et la cadence est lancée : voici un morceau qui risque bien de réveiller à la fois l’esprit de « Mamiwata », la déesse mystique qui hante les eaux d’Afrique, et celui de P-Square, les grands parrains de la scène afrobeat moderne ! À la manœuvre de ce rituel tout en langueur et en sensualité : Alu, jeune artiste originaire de Guinée équatoriale, qui commence sérieusement à faire des vagues de Malabo à Madrid… Oui, on sait, Madrid n’est pas au bord de l’eau, mais c’est peut-être ce qui rend la montée encore plus spectaculaire !
Avec son dernier titre « Mamiwata », dont le clip vient tout juste de sortir, Alu signe une démonstration de style et de finesse. Chanté en espagnol — et ça match impeccablement avec l’ambiance du morceau — le titre repose sur une guitare latine caressant une cadence afro bien dosée, et surtout ces fameux log drums tout droit sortis du laboratoire amapiano, qui s’entrechoquent avec une douceur hypnotique. Résultat : un groove magnétique, sensuel et profond, taillé pour les fins de soirée moites comme pour les rêveries aquatiques.
Le clip, réalisé par le duo Aitor Gómez & Marcel Sesplugues, prolonge cette atmosphère élégante et tendre : on y suit le chanteur dans une succession de tableaux vivants, entouré de danseurs et de modèles capturés en clair-obscur, entre poses soignées, regards envoûtants et lumières bleutées. Une esthétique sobre mais puissante, comme une incantation visuelle qui colle parfaitement à l’univers musical d’Alu. Une chose est sûre, « Mamiwata » ne se contente pas d’être un bon morceau ; c’est une immersion, non, une submersion !
Alu – « Mamiwata » :
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