Jacqueline Kalimunda « Celib. rwandais ch. relations serieuses »

Jacqueline Kalimunda est une réalisatrice et productrice rwandaise, elle prépare un nouveau projet transmedia, possiblement sous la forme, entre autre, d’un web-documentaire sur les amours des rwandais et leurs relation à internet, qui devrait sortir en 2015.

Auparavant, elle a déjà brillé dans différents style, le documentaire avec Homeland, sur sa terre d’origine, les deux premières saisons de la série TV Imagine Africa, mais aussi le cinéma avec le film Lala et les Gaous, qui déjà abordé le thème de l’amour en suivant l’apprentissage sexuel d’une jeune ivoirienne dans la chaleur d’Abidjan.

Pour ce nouveau projet dont on sait encore que peu de choses, Jacqueline Kalimunda c’est intéressée aux rapports qu’entretiennent les rwandais vis à vis des rencontres et des relations amoureuses sur internet. La réalisatrice explique qu’ à l’origine de ce projet particulier, elle voulait écrire une comédie, se déroulant au Rwanda et relatant les aventure d’un blogueur spécialisé dans les relations homme/femme. Et c’est en entreprenant des recherches, pour préparer ce film, qu’elle c’est rendu compte que les rwandais était massivement présent sur la toile, et surtout sur les sites de rencontres. Contraste étonnant, un pays que l’on nous présente toujours sous l’angle de la souffrance et du devoir de mémoire, se révèle être très concerné par les affaires amoureuses.

De ce projet qui ne sortira pas avant 2015, on peut en avoir un aperçu à travers une série de teaser, nous présentant chacun un personnages du documentaire.

Il y a Gaston, romantique, qui aime 2Pac et sa mère :

Claudine hyper-connectée, vivant à 100 à l’heure, pleine d’humour, mais au passé maritale compliqué :

La jeune Neza :

Mais aussi la survivante Donatille, qui a perdu sa famille en 1994, et qui nous parle ici de fleurs, et d’un petit peu plus :

 

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La productrice et réalisatrice rwandaise Jacqueline Kalimunda, 33 ans, est une fonceuse que rien n’arrête et qui suscite un intérêt particulier, au vu de son parcours d’exception.
Cette cadette d’une famille de 3 enfants de parents commerçants et ouverts d’esprit, a hérité de ces richesses que seuls les voyages peuvent offrir. Petite fille rêveuse aimant la lecture et le dessin, Jacqueline part de Kigali pour Nairobi et de la capitale kenyane, elle ira à Madagascar, avant de gagner Paris à 18 ans. C’est là qu’elle posera ses valises pour y faire des études à l’Université Paris Dauphine. Elle y obtiendra sa Maîtrise en gestion financière, après avoir appris des cours complémentaires à Londres. Sa seconde Maîtrise, elle l’a décrochée en histoire avec Jean Pierre Chrétien et Hélène Dalmeda Topor, la spécialiste en images et fille du célèbre illustrateur français, Rolland Topor.
En 1992, elle commence à travailler dans le financement des films et trois ans plus tard, elle sort d’une formation de montage. L’intrépide, toujours souriante et d’un optimisme dur comme pierre, écrit et réalise désormais des films. Nous sommes en 2002. Son premier film, « Histoire de tresses » obtient le meilleur prix de la ville de Venise à la Mostra en 2003
Sa chère maman, avec qui elle a habité quelques jours, est une femme progressiste qui insistait pour que tous ses enfants aillent à l’école et voyagent. « Quelques fois, elle trouve qu’il y a trop de bruit autour de mon travail, mais tout ce qui l’intéresse, c’est que je sois heureuse. Mais elle n’aime pas me voir fatiguée ».
Jacqueline est une jeune femme en amour avec un ami depuis sept ans. Elle aime la vie et respire la santé du haut de son mètre 74. Mangeant sainement, elle pèse 62 kgs. « C’est très important de manger sainement. Légumes, poissons et fruits. Je mange très peu de viande pour ne pas contribuer à l’abattement de trop d’animaux pour manger ».

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