J.M.F le puissant triptyque je-m’en-foutiste de Badi

Après les très sexuelles cinquante nuances de Grey de… à vrai peut-importe de qui, puisqu’aujourd’hui on découvre les trois nuances de rap je-m’en-foutiste du rappeur belgo-congolais Badi, qui s’est dit qu’avec son « J.M.F », acronyme de je m’en fout, il n’allait pas sortir un titre, mais trois ! Oui, une chanson pour trois versions, trois ambiances, trois sensations différentes même, avec trois producteurs différents aux manettes !

Si sur le fond ce « J.M.F » résonne comme un hymne à la revanche, sur lequel Badi peut laisser libre cours à l’ironie de son texte avec lequel il envoie balader tous ceux qui l’ont minoré, tous ceux qui l’ont renvoyé à ses origines, à son physique de noir, tous ceux qui l’ont moqué, sur la forme Badi, avec l’aide de Kaahem de Boddhi Satva et de DJ Spilulu, fait baigner ses mots dans trois émotions différentes…

Avec son compatriote congolais DJ Spilulu, sur « J.M.F Part 1 » c’est l’ironie qui vient cerner le flow de Badi, l’ironie, oui, mais aussi le remous d’une prod qui suit la linéarité obsédante d’un genre très en vogue en ce moment, l’amapiano.

Ensuite sur « J.M.F Part 2 » avec son acolyte de toujours, le centrafricain Boddhi Satva c’est la colère qui vient chatouiller les narines de Badi, la colère, mais aussi le bouillon d’une instru drill ciselé par des basses violentes.

Et pour finir, Badi s’abandonne à la mélancolie et aux mains de Kaahem, qui laissent danser des pianos sur une prod funky qui vire au mélo !

Badi ft DJ Spilulu – « J.M.F Part 1 »:

Badi ft. Boddhi Satva – « J.M.F Part 2 » :

Badi ft. Kaahem – « J.M.F Part 3 » :

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