Les Devils of Moko dévoilent un premier algorithm résolument jazz

Les Devils of Moko, le diabolique nouveau trio qui inquiète la scène jazz britannique est le fruit de trois musiciens qui se connaissent de longues dates, et pour cause ils se sont rencontrés sur les bancs du célèbre College of Music de Leeds, au sein de l’African Ensemble, Sam Gardner à la batterie — qui délaisse pour un temps ses autres projets Septabeat, et Samadhi Quintet —, le pianiste Dominic J Marshall, que vous avez notamment pu déjà entendre au côté du Cinematic Orchestra, et le bassiste congolais Mulele Matondo, dont vous avez déjà apprécié le travail dans ces pages, avec le groupe Kongo Dia Ntotila.

Le line-up étant ainsi dressé, il faut maintenant en venir au paysage sonore, au plat de résistance, à ce fameux premier « Algorithm » qui en met plein la vue aux amateurs de jazz d’Angleterre et d’ailleurs ! Sur la base, presque mathématique, d’un thème et d’un rythme très récurrents, répétitif même, un genre de suite finie et non ambiguë d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre une classe de problème, dirait on même dans un langage plus encyclopédique, les musiciens partent tour à tour explorer des univers sonores qui oscille entre jazz new school et musique électronique. On sent la basse de Mulele Matondo rebondir au travers du paysage aquatique de synthés bipants, puis le batteur, très élégant, se décale et s’élève et retombe avec justesse sur le thème lancinant du piano de Marshall, enfin ce dernier s’échappe dans des passes résolument jazz…

Voilà de quoi faire aimer les maths au plus récalcitrant des musiciens, et aimer le jazz, peut-être, au plus obtus des mathématiciens… c’est « Algorithm » des Devils of Moko, et on à hâte de passer au prochain problème avec eux !

Devils of Moko – « Algorithm, » :

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