Citation du jour : Tayeb Saleh, ecrivain soudanais

« L’embrassant, je humais son odeur de sépulcre, qui est aussi parfum de nourrisson. Et cette voix sereine comme un pont naturel entre moi-même et le terme funeste appréhendé avec anxiété. Cette voix qui mesure les événements, reconnaît leur origine et leur prête prolongement. En l’embrassant, je devenais immense richesse, chant battant au coeur de l’univers. Et peu m’importait que le monde européen et industriel nous traite de paysans! Mon grand-père n’a rien du chêne puissant plongeant ses racines dans une terre humide et fertile; mais pareil aux chardons du désert, barbe drue, épines acérées, défiant la mort, parcimonieux de ses ressources vitales. »

Saison de la migration vers le Nord – Tayeb Saleh

 

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