Capitalisme et cumbia ne font pas bon ménage chez Bial Hclap et Mendoza

Le DJ et producteur mexicain Bial Hclap s’envole de son Guadalajara natal pour aller plonger la pointe de ses machines du côté de Tucson, dans le grand western tropical de ceux que l’on ne présente plus là-bas, surtout quand il s’agit de mambo débridé et de cumbia excitée, l’Orkesta Mendoza. Et le producteur mexicain nous largue comme ça, au débotté, noyé dans des montagnes de basses qui vous attrape par le bassin et des cliquetis qui font bouger la tête, un remix qui a du chien, du loup même, voire… du coyote ! Celui du titre « Me Dejo Llevar » !

Sur cette mouture de « Me Dejo Llevar (Bial Hclap Remix) » on se surprend à danser et à s’oublier dans la cumbia reprogrammée par le producteur mexicain, à sombrer dans les glitchs psychédéliques, les accents funky, et l’ivresse du moment, tandis que Raúl Marques et Esther Valverde nous cueillent avec un chant et un texte, subtil, dressé comme une critique du capitalisme et de la déshumanisation de nos sociétés. Oui pour l’Orkesta Mendoza et Bial Hclap, la cumbia et le capitalisme ne font pas bon ménage !

Et si le remix vous a plu, sachez que la chanson originale « Me Dejo Llevar » est extraite du dernier album de l’Orkesta Mendoza, le très bon Curandero, paru l’an dernier sur le label Glitterbeat Records, et que l’on ne saurait que vous recommander vivement, et pourquoi même en allant consulter l’article que nous avions écrit à sa sortie, et que vous retrouverez en cliquant ici !

Orkesta Mendoza – « Me Dejo Llevar (Bial Hclap Remix) » :

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