Buhle Ndiaye, une histoire de machines des années 80

C’est une histoire surprenante que nous raconte John Green, une histoire qui commence simplement, comme beaucoup d’histoire, par une rencontre dans un bar de Londres. C’est comme ça que John Green et Buhle Ndiaye sont devenus amis, et c’est comme ça que Buhle Ndiaye a commencé à se livrer, en tout cas musicalement, à John.

Ainsi John Green a récupéré tout un lot d’enregistrement effectué par Buhle Ndiaye durant les années 80 à Kampala ; ah, oui, il faut peut-être préciser maintenant que ce Buhle dont nous parlons est un musicien ougandais qui, s’il est vrai qu’il n’a pas forcement marqué l’histoire, a honorablement servi à son époque à l’avant garde de la musique électronique africaine !

Tous ces enregistrements voient aujourd’hui le jour sous la forme de petits albums numériques sobrement intitulés recordings from the « 80s, puis accompagné du numéro du volume ; à l’heure où nous écrivons ces lignes, ils se déclinent en 3 « parts » (prononcez à l’anglaise). Sur ces disques on découvre des ambiances très variées, qui n’ont de commun que deux choses, non disons trois choses, l’orgue synthétique, la boite à rythmes, et Buhle. Certaines sont vaporeuses, d’autres semblent plus inspirés par la tradition rythmique ougandaise, alors que d’autres encore frayent avec un modernisme des plus actuel.

Les disques sont bien sûr parfois inégaux, parfois un peu primaires même, imparfaits au possible, mais… mais cela reste une belle découverte tant dans le paysage électronique africain, que dans l’histoire de sa musique.

Buhle Ndiaye – recordings from the ’80s, part 1 :

Buhle Ndiaye – recordings from the ’80s, part 2 :

Buhle Ndiaye – recordings from the ’80s, part 3 :

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