C’est depuis Nairobi au Kenya que le producteur d’acidité sonore, de gargouillements électroniques, de techno mal digérée… et d’autres glougloutements brutaux, le bien nommé Slikback, a décidé de nous asséner encore un nouveau coup sur les oreilles et le bas ventre, en dévoilant son puissant et nouvel EP, Aratta.
Dès les premiers sons qui s’échappent comme des âmes en peines d’un enfer sonore d’Aratta et du premier titre de l’EP, « RAM », on comprend où on a mis les pieds… euh, non, les oreilles ! Effectivement le disque est brutal, presque sauvage, il allie la bass music la plus violente à la régularité et l’agressivité sans concession d’une musique qui tire vers l’indus ». Alors bien sûr puisque le disque est bien fait, puisque Slikback est un bon producteur, il a su, entre les incessantes vagues noisy, nous ménager quelques respirations, ici un synthé apaisant auquel se raccrocher lors de la redoutable montée en puissance de « OPS », un break de quelques millisecondes dans la machinerie infernale de « ARC », ou encore cette voix presque angélique qui ouvre « RUE ». Oui, vous aurez sûrement remarqué vous aussi, que le producteur kenyan ne s’embarrasse pas quant à la longueur des titres de ces tracks, trois lettres, pas plus !
Et si les incursions indus » de Slikback sur cet Aratta vous ont plu, sachez qu’elles devraient se prolonger en juin prochain sur un nouvel EP dont la sortie est déjà annoncée chez les Anglais de Byrd Out, et qui devrait s’intituler Quoios/Klout.
Slikback – Aratta :
Slikback – Quoios/Klout
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