Here and There, c’est l’éthiopien Kibrom Birhane qui impose son jazz

Quand on dit dans notre titre que le musicien éthiopien Kibrom Birhane impose son jazz, on pourrait même rajouter qu’il en impose tout court ! Effectivement avec la sortie de son dernier album Here and There chez Flying Carpet Records, il nous dévoile toute l’étendue de son talent !

Du jazz éthiopien qui fraye avec l’ethiojazz de l’âge d’or de la musique éthiopienne, bien sûr, qui surfe sur les mélodies orthodoxes anciennes, mais réussit aussi à se propulser dans l’avenir, des claviers et des krars qui densifie l’atmosphère, des cuivres mystérieux, ceux de Randal Fisher, Fabio Santana et Glen Holdaway, une guitare tellement virevoltante qu’elle mérite que l’on cite à qui appartiennent les doigts qui la manipule, le guitariste israélien Nadav Pedel, des arrangements raffinés, une batterie et des percussions qui tournoient à l’unisson, dans un subtil jeu rythmique imposé par Jake Najor, et Khalil Cummings, et tout un tas d’autres choses auxquelles vous pouvez apposer le préfixe ethio, afro, soul ou latin, et le suffixe jazz ! Voilà en gros à quoi il faut vous attendre avec cet album de Kibrom Birhane.

Faut dire que Kibrom Birhane n’en est pas à son coup d’essai, et qu’il fraye déjà avec tout le gotha jazz et ethiojazz de Los Angeles, où il réside, de Kamasi Washington à Dexter Story, en passant par Mark De-Clive Lowe, et que ce très bon Here and There n’est autre que son troisième album !

Kibrom Birhane – Here and There :

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