Elida Almeida, la nouvelle voix du Cap-Vert

Tout le monde le sait maintenant, le Cap Vert, ce petit archipel au large des cotes sénégalaises, rayonne dans le monde entier pour, premièrement, son excellente recette de Canja au poulet, ensuite, pour ses talentueux chanteurs… eh oui, il reste quelques représentants de la gent masculine dans les bacs Cap-Verdiens (notamment Amandio Cabral, le compositeur du fameux « Saudade »), mais, surtout pour ses brillantes chanteuses de morna, de Cesaria Évora, à Mayra Andrade. Et dans ce registre, un nouveau nom fait son apparition, celui de l’attachante Elida Almeida.

Là ou Cesaria Évora, avait d’abord réussi à percer en Europe avant de reconquérir le Cap-Vert, Elida Almeida, cette jeune artiste de tout juste 22 ans, a pris le chemin inverse ; en quelques titres seulement elle a su séduire les publics cap-verdiens, puis portugais, un succès qui lui permet aujourd’hui de partir à la conquête de l’Europe, où son premier album Ora Doci Ora Margos est sorti au début du mois de mai.

Si l’avenir semble aujourd’hui sourire à Elida Almeida, il n’en a peut-être pas toujours été ainsi. La chanteuse a connu une enfance difficile, où après la mort de son père elle a dû aider sa mère pour lutter contre la pauvreté, et la misère, mais aussi faire face à une maternité, peut-être trop précoce. Un parcours qui laisse dans sa musique cette empreinte résiliente, ce sentiment de nostalgie mêlée de joie et de tristesse — désolé pour cette phrase qui sonne comme un guide touristique un peu cheap, ou une revue de psychologie pour adolescent, mais dans son cas, elle prend tout son sens ! — que vous pourrez découvrir sur ce très bon album Ora Doci Ora Margos.

 

Elida Almeida – « Nta Konsigui » :

 

Elida Almeida – « Lebam Ku Bo » :

 

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2 Comments

[…] Né au Portugal et bercé par les mélodies de la morna, du funaná, du batuque, et autres coladeira, Lura s’est très vite intéressée à la culture de ses parents cap-verdiens. Aujourd’hui la chanteuse s’est même installée à Praia (capitale du Cap-Vert), et, après avoir collaboré, assuré les premières parties, enregistré les chœurs des plus grands de la musique cap-verdienne, et lusophone (Tito Paris, la grande Césaria Évora, ou encore l’Angolais Bonga, pour en nommer quelques un), Lura est maintenant elle-même devenue une des artistes confirmées de cette scène ; laissant la place de valeurs montantes à la nouvelle génération (notamment la talentueuse Elida Almeida). […]

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