18 nuances de Boddhi Satva, rétrospective du père de l’Ancestral Soul

L’un des plus célèbres DJ africains, et l’on peut dire sans se tromper le plus célèbre des DJ centrafricains, Boddhi Satva, est de retour chez BBE, le label qui avait accueilli Invocation, son premier album en 2012, avec 18, un double album en forme de rétrospective de ses 18 ans de carrière… donc autant dire tout de suite un album très richement doté !

18, c’est derrière ce numéro que l’on découvre, ou plutôt redécouvre, les classiques, mais aussi d’autres titres plus confidentiels, qui ont balisé le parcours de ce DJ et producteur africain qui a préféré le diamant des platines plutôt que ceux de l’entreprise familiale, oui, Armani Kombot-Naguemon, de son vrai nom, est le fils d’un riche diamantaire franco-centrafricain. Entre ces tracks emblématiques de l’artiste, et elles sont ici au nombre de 32, alors pour le dire trivialement on a de quoi faire ! on revisite l’histoire de l’Ancestral Soul, le genre qu’il a su forger au fil des années, plongeant dans ses racines noires, en allant puiser l’énergie des claviers de l’afrobeat de Fela, en diggant les rythmes et les mysticismes du continent, ou en invitant encore et toujours des artistes d’horizons forts différents à le seconder.

Et d’ailleurs, parlons en de ces artistes qui l’ont accompagné durant ces deux décennies de bon et loyaux services dans l’entreprise house mondiale — petite information avant d’aller plus loin : au vu du ton que nous force à adopter cet album rétrospective, ce 18, on a jugé bon de préciser ici que Boddhi Satva n’est pas mort ! Il anime même quotidiennement des #quarantinegrooves de circonstances sur ses réseaux sociaux — ils sont nombreux, différents, talentueux aussi, et l’on en découvre une bonne poignée sur ce disque.

Citons en vrac Abel Tabu, le fils Rochereau, le maitre gnawa Maalem Hamman, le producteur et chanteur d’origine cap-verdienne Nelson Freitas, un certain chanteur nigérian qui s’appellerait Davido, feu DJ Arafat, l’un des pionniers de la house de Detroit, Alton Miller, le chanteur sud-africain Zano… on continue ? Oui ? Bon d’accord, alors nommons également le chanteur ivoiro-malien Mohamed Diaby, Yuba du Maroc, le rappeur belgo-congolais Badi, l’incontournable chanteuse sud-africaine Zaki Ibrahim, la star congolaise Kaysha, ou encore Freddy Massamba de Brazza ! Et puis des tas d’autres encore, mais on a déjà assez fait de namedropping comme ça !

Donc il ne vous reste plus qu’à plonger dans ce grand bain de soul ancestrale, de house, et de bonne musique, de plonger dans ce 18 de Boddhi Satva !

Boddhi Satva – 18 :

Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « 18 » le dernier album du producteur centrafricain Boddhi Satva, n’hésitez pas à visiter notre page facebook et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».

1 Comment

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.