Woman’s World, plongée dans le monde féministe de Okenyo

Si la chanteuse Okenyo est fière de son héritage kenyan qu’elle tient de son père, elle n’en est pas moins un pur produit du pays des kangourous et des didgeridoos. Élevée au biberon de la pop aussie, elle retranscrit dans sa musique cette nonchalance, et cet éclectisme, caractéristique du pays continent qui l’a vu naitre, auquel elle adjoint ce petit plus fort et fier qui vient d’Afrique.

D’ailleurs, de fierté, il en est question dans son dernier titre, « Woman’s World », véritable hymne à la femme, ou plutôt aux femmes ; n’hésitant pas même à flirter avec le suprémacisme féministe. Une position qui peut sembler extrême (ou très drôle !), mais qui toutefois reste parfaitement assumée :

« You can call me feminazi, go ahead and call me nasty »

Jouant avec une plume incisive et humoristique, Okenyo parvient avec brio à faire passer ce message féministe, qui dépasse, et même surpasse, le simple aboiement d’alerte, qui souvent pourrait paraitre trop primaire, trop premiers degrés, ou même trop caricatural. De plus, le morceau aborde également le problème plus global des discriminations, qu’elles soient raciales, ou de genres, dans le monde.

 

Okenyo – « Woman’s World » :

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