Une pépite d’afrobeat hypnotique de Shina Williams refait surface

Il est vrai que Shina Williams est principalement connu pour sa chanson « Agboju Logun », avec son irrésistiblement dansant afrobeat à la teinte disco, remise au goût du jour par le label britannique Mr Bongo qui a pu mettre la main sur une version originale du disque dont elle est issue, African Dances sorti en 1979 chez Phonodisk, et nous en proposer une réédition. Mais son œuvre, certes encore fort méconnue, ne s’arrête pas là, et on peut compter sur Mr Bongo pour nous la faire découvrir !

Après African Dances, les diggers de Mr Bongo — on ne change pas une équipe qui gagne — ont réussi à dégotter et rééditer une petite rareté, une petite pépite de groove et d’afrobeat, une petite… au diable la petitesse ! Un énorme disque de Shina Williams, une montagne de percussions qui tournoie lascivement, de gros cuivres bien chauds qui vibrent dans leur écrin de vinyl, des guitares hypnotiques érigées en un univers envoûtant… un disque, qui porte le nom de son artiste, éponyme dit on, Shina Williams.

Sur ce Shina Williams, qui est le second opus de l’artiste, sorti initialement en 1980 chez Help Records, les écueils disco et afrofunk du premier disque s’envolent pour laisser place à un afrobeat plus lascif, plus profond, plus hypnotique. Six titres qui vibrent sur le même groove, autour duquel viennent se greffer les solos instrumentaux, et gravitent des voix d’hommes et de femmes qui s’interpellent et se répondent dans un grand questionnement.

Shina Williams – Shina Williams :

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