Romano s’envole en solo, avec un premier EP qui fusionne les genres

Le camarade Lior Romano c’est un garçon qui est né dans une famille à moitié turque et à moitié égyptienne, et ça dans un pays monté en patchwork culturel, Israël… alors quand Romano s’est mis à la musique ça ne pouvait faire que des étincelles, et partir dans tous les sens !

Après avoir un temps officié au sein de Baharat, le musicien et claviériste israélien prend son envol en solo avec un premier EP éponyme attendu fin juillet chez Batov Records… et ça dépote ! Dès les premières notes du disque on est pris d’assaut par la valse de synthés aigres doux, on plane sur un très kitsch nuage de pop libanaise façon années 70, on plonge dans des ténèbres anatoliennes, on remonte une ligne de dabke, on se rêve au côté d’un étrange orchestre de chambre baroque qui joue du Bach sur des clavecins électroniques, avant de se faire rattraper par le claquant d’une ligne de basse échappée d’un titre de Funkadelic ou de Bootsy Collins… d’ailleurs est-ce qu’Israël n’aurait pas besoin d’une bonne dose « One Nation under A Groove » !

Mais là n’est pas le débat, avec Romano, Lior nous emmène dans un grand tourbillon de musique qui réconcilie Arabes et Israéliens, baroque et pop, Grecs et Turcs, et auquel vos hanches, vos corps ne sauraient résister ! Quelques extraits ci-dessous, et le décollage de la fusée Romano est prévu le 24 juillet chez Batov Records, oui, on se répète, mais parfois mieux vaut deux fois qu’une !

Romano – Romano :

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