Prostitution, corruption, Chine… l’art politique de Michael Soi

Né, élévé et vivant à Nairobi, il est tout naturel que le regard de l’artiste Michael Soi, se soit tout d’abord tourné vers la capitale kényane et tabous ; car l’ancien sculpteur, devenu peintre, s’attache à développer dans ses œuvres des sujets un peu sensibles, sur lesquels beaucoup préfèrent fermer les yeux : la prostitution et le commerce du sexe, la corruption, les rapports entre puissants et faibles, la politique africaine de la Chine… Et d’ailleurs de Chine il en est encore question avec le scandale qui entoure le pavillon censé représenté le Kenya durant cette 56e édition de la Biennale de Venise, mais qui expose pourtant le travail de 5 artistes chinois, 1 italien, et seulement un Kényan ; une situation qui, sans surprise, a beaucoup choqué, la pourtant riche, scène artistique kényane et inspirée un œuvre à Michael Soi, Shame in Venice.

Il y a quelque temps nous avons vu, ici même, une série de photo du Congolais Robert Nzaou-Kissolo, qui c’était intéressé aux portraits peints sur les publicités des petits salons de coiffure, et bien le style de Michael Soi, pourrait faire penser, par ce trait légèrement naïf, à ce street-art capillaire. Mais la naïveté s’arrête à la forme, car l’objet quant à lui est toujours pertinent, insolent, parfois obscène et jamais dénué d’humour.

Son art s’expose sur toile, au Kenya, mais aussi partout dans le monde, que ce soit dans des musées, comme à Naples (Italie), ou dans des collections privées, mais s’aventure également dans le domaine du textile et de la mode avec une série de sacs ; pour en savoir plus sur les œuvres de Michael Soi, n’hésitez pas à faire un tour sur sa page Facebook.

 

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