Petit tour d’horizon éclectique des Caraïbes #11

Nous vous proposons aujourd’hui de faire un petit tour du côté des Caraïbes, avec 5 titres qui ont retenu notre attention cette semaine ! Au programme du soca de Antigua-et-Barbuda, du parang de Trinidad et Tobago, de la rumba électronique qui se balance entre Porto Rico, Cuba et les USA, du dancehall bien jamaïcain, et un hommage à une star du zouk guadeloupéenne.


RemBunction ft. Nikki Crosby « Mary Christmas » (Trinidad)

Bon, il fallait vous y attendre… Noël arrive ! Et à Trinidad on fête noël au son du Parang un genre musical festif importé à Trinidad et Tobago par des migrants vénézuéliens, mais qui s’est tellement bien adapté au climat insulaire, qu’il s’est rapidement teinté de soca ; c’est le soca parang, et RemBunction et Nikki Crosby nous en font une belle démonstration sur « Mary Christmas » !!

Popcaan « Dem Wah Fi Know » (Jamaïque)

Hanté par les fantômes du passé et ses démons intérieurs, la star du dancehall jamaïcain, Popcan, nous emmène, dans son dernier clip, « Dem Wah Fi Know », à la visite de sa ville natale Portmore.

Ifé « 3Mujeres (Iború Iboya Ibosheshé) » (Porto Rico/Cuba/USA)

Le groupe Ifé nous transporte de l’Afrique aux Caraïbes suivant la voie ésotérique tracée par les mystiques Yoruba (peuple du Nigeria qui, déporté par les esclavagistes, a essaimé dans toute les Caraïbes et l’Amérique du Sud), et mélangeant cette magie des rythmes africains, au groove d’une rumba latine largement électronisée. (la musique commence aux alentours de 4:20)

Ricardo Drue « Bet » (Antigua-et-Barbuda)

Issu d’une nouvelle génération de carnavaliers, le jeune Ricardo Drue teinte son soca de diverses influences RnB, soul ou pop sans rien perdre de l’essence festive du soca originel ! Et à propos de festivités… cliquez sur play, et laissez vous emportez par « Bet » !!

Jenny Jonathan… que la terre te soit légère (Guadeloupe)

Figure incontournable du zouk de la fin des années 80, la chanteuse du groupe Karapat, Jenny Jonathan avait su marquer toute une génération avec des tubes comme « On son tambou » et « Dé mo kréyol », mais ces mots en créoles ou en français se sont tuent, sa voix, clair et sans artifice, ne rebondira plus avec douceur et velouté sur les basses et les tambours ; elle nous a quittés mercredi, alors qu’elle allait fêter ses 56 ans. Jenny Jonathan, que la terre te soit légère.

 

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