Le mzungu Adam Price et l’empreinte du jazz bantou

Parfois, l’on dit que l’Afrique fait parti de ces continents mystiques qui ne laisse indifférents personne, qui laisse même jusqu’à une empreinte indélébile sur ceux qui y vivent, ou, peut-être même surtout, sur ceux qui y sont de passage… probablement qu’il s’agit la d’une affirmation qui ne vise qu’à faire de l’Afrique une sorte de grande généralité intrigante, un aventureland pour touriste en mal de spiritualité. La vérité c’est que c’est un continent au pluriel, avec sa part de mysticisme, sa part de modernité, et ses singularités, et il en va probablement de même pour tout autre continent qu’il soit blanc, ou noir, ou jaune, ou même rouge, comme le disait Francis Bebey de l’enfant d’Agatha.

Par contre si l’on peut tirer de tout ça une affirmation, c’est que l’Afrique a laissé une empreinte indélébile sur le clarinettiste américain Adam Price. Ce jeune et talentueux musicien de jazz a été tellement impressionné par son séjour au Kenya, qu’il a décidé de dédier le premier titre de son premier album, House Ghosts, à la folie rythmique de l’afrojazz. C’est d’ailleurs amusant de voir qu’il a nommé ce titre « Mzungu », un mot bantou pour désigner les Européens… le pendant est africain du fameux toubabou de l’Afrique de l’Ouest.

S’ils restent bon, les autres fantômes de ce premier disque de The Adam Price Group, eux, s’éloignent un peu de l’Afrique, et s’en vont tournoyer autour des autres inspirations de Adam Price, notamment ses idoles, Benny Goodman, et Artie Shaw (rien à voir avec le légume).

 

The Adam Price Group – House Ghosts :

 

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