Maki Oh, comme une ombre aquatique

Amaka Osakwe est une jeune et talentueuse créatrice de mode nigériane, qui a, en 2010, fondé, à Lagos, sa maison de couture dédiée à la beauté de la femme africaine, Maki Oh. Une marque mondialement renommée maintenant, surtout depuis qu’elle a su magnifier les corps de quelques célébrités américaines, comme les sœurs Knowles, Rihanna, ou encore la première dame Michelle Obama.

Maki Oh dévoile, par le biais d’une série de photo et d’un court film, sa nouvelle collection d’Automne/Hiver 2015-2016. Une collection que Amaka Osakwe définit, en deux mots : « Sirène » et « Appropriation »… compliqué de trouver le lien entre ces deux mots, et pourtant.

« Sirène », c’est pour le clin d’œil à l’inspiration mystique qui plane sur cette collection, celle de Mami Wata, une divinité aquatique prenant la forme d’une très belle femme, parfois à moitié sirène, toujours bien habillée, et que l’on retrouve dans beaucoup de croyances africaines, et qui c’est d’ailleurs importé outre-Atlantique. Quant à « l’appropriation », c’est le cœur du travail de Maki Oh, proposer des vêtements qui dépassent la frontière des états et des continents ; un peu à l’instar des pagnes colorés indissociables maintenant de l’image de l’Afrique, mais pourtant conçu en Hollande et souvent fabriqué en Chine.

Cette collection brille par la fluidité des lignes, et l’élégante discrétion des couleurs utilisées (noir, taupe, bleu, vert…).

 

 

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